| TYPE | Bureau |
| CLIENT | CTIP spa / ENEL |
| YEAR | 1990/1995 |
| PROJECT | avec G. De Luca R. Avolio De Martino |
| VIDEO | Tecnologia dolce in Images from archives, doppio DVD a cura di Marina Vergiani, allegato a Pica Ciamarra Associati, Città della Scienza and other works, a cura di Mario Pisani, Liguori Editore, Napoli 2002 |
| EXHIBITION | 1987/90 Pica Ciamarra Associati – Architettura per i luoghi, Moving to: Roma, Dublin, Paris, Rio de Janeiro, San Paolo, Bruges, Lanciano Premio Tercas; 2014 Pisa Pica Ciamarra Associati un laboratorio per la città mostra percorso in 3 sedi lungo l’Arno. |
DESCRIPTION
CTIP spa, concessionnaire de l’ENEL, a été chargé de concevoir le siège de l’entreprise publique (bureaux opérationnels et de gestion, salles d’exposition et de conférence, cantine, centre informatique, etc.) dans deux bâtiments identiques situés dans la zone la plus extérieure du centre, concluant l’axe principal à l’ouest sur la pizza Salerno. Le projet a été élaboré entre 1986 et 1990 et mis en œuvre immédiatement. Inscrit dans le plan directeur de Kenzo Tange, tout en respectant ses prescriptions générales qui, dans les parcelles indiquées, prévoyaient des plans en forme de parallélogramme avec une profondeur très limitée, le choix essentiel a été de faire pivoter ces silhouettes de 45° par rapport à leur position d’origine afin d’ouvrir leurs volumes sur la ville.
Le résultat est une sorte de porte civique moderne – renforcée par l’idée préliminaire, non retenue, de relier les deux bâtiments par une passerelle aérienne – qui, en médiatisant la connexion avec le tissu urbain existant, souligne l’accès à la citadelle exécutive. Avec des extrémités effilées tridimensionnelles, il se développe en deux tours jumelles, des lames élancées « coupantes » d’environ 110 m de haut avec 33 étages suspendus par des câbles et des liants à une puissante poutre en acier sur le toit reposant sur des têtes triangulaires en béton armé. Afin d’exploiter au maximum la surface rectangulaire de la partie centrale destinée aux bureaux, les systèmes de liaison verticale, caractérisés par des ascenseurs panoramiques canalisés dans de robustes « guides » extérieurs, et les toilettes sont situés à ces extrémités avec une géométrie oblique, tandis que les quatrième et dernier niveaux sont destinés aux installations techniques afin de libérer les différents niveaux des éléments structurels, la solution technologique et distributive adoptée permet d’exploiter au maximum les dimensions réduites, en donnant également la possibilité de travailler la masse par l’insertion de volumes libérés de la limite du périmètre, comme les salles d’exposition et de conférence placées dans des espaces suspendus et les entrées articulées sur trois niveaux de manière à se connecter aux différents niveaux d’accès souterrains pour véhicules et piétons.
Ensuite, il y a la connexion de masse articulée. En enracinant le bâtiment dans le sol, il façonne plastiquement la zone de base dans le grand atrium, partiellement détaché des étages supérieurs pour créer un vide de passage qui creuse l’épaisseur globale du bâtiment. L’apparence du bâtiment est définie par un serpentin de briques rouges douces, un contrepoint coloré aux tons généraux gris foncé, noir et vert sur la face arrière, et un volume oblique recouvert de verre, où s’ouvrent les entrées piétonnes, sur la façade principale. Modulés par une alternance de verre opaque et réfléchissant, les panneaux de façade de la zone des bureaux créent un mur-rideau bigarré, relié en partie basse à la ferme apparente du plancher technique. Un autre traitement distingue les collecteurs triangulaires recouverts de tôles d’aluminium alucobond.
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